Délire paranoïaque
30 septembre 2008 par Pascal Rogard - Weblog
Interrogé sur un chat du journal "le monde" le député européen Guy Bono qui n'a rien à voir avec le chanteur de U2 explique pourquoi selon lui le gouvernement français défend le projet de loi "création et internet".
"Il doit y avoir probablement plusieurs réponses à cette question. La première qui me vient à l'esprit : je me demande si le gouvernement ne cherche pas, avec cette loi et l'autorité Hadopi, à généraliser la récolte d'informations et également le fichage des internautes. A partir du contrôle des réseaux qui sera opéré par l'autorité Hadopi, et les fournisseurs d'accès Internet, on aura forcément les profils des utilisateurs : leur âge, leur orientation sexuelle, leurs opinions, etc., qui pourront être opérés et fichés. J'ai tendance à penser à ce premier point car cela s'est déjà manifesté par le fichier Edvige, et on retrouve là le même procédé.
Il y a probablement une deuxième raison : la protection des grandes industries du disque. Ce sont à mon sens les deux raisons essentielles, et ce qui me désole, c'est que cela se fait sur le dos des créateurs en disant que c'est pour les protéger, alors qu'on sait pertinemment que ce n'est pas le cas."
La première explication ne souffre aucune discussion et relève simplement d'un bon traitement psychiatrique adapté au délire paranoïaque et à cette forme particulière dite du délire en réseau .
Quant à la deuxième qui vise à opposer créateurs que l'on soutient par de belles paroles et de fausses promesses aux ignobles marchands qui les exploitent, elle relève d'un discours politicien en phase avec les moeurs du temps.
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Commentaires (65)
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on connait ton nom . on sais ou t habite.
et maintenant c est qui qui va etre paranoiaque ?
Enfin bon, opposer les gentils artistes qui font de l’Art avec plein de subventions et les méchants internautes qui téléchargent sans donner leur gabelle et qu’il faut écraser en leur coupant l’accès internet c’est pas joli non plus et ça relève d’un discours lobbyiste en phase avec les mœurs de l’industrie culturelle.
Les propos de Mr Bono sont une réponse du berger à la bergère …
Ne vous offusquez pas ainsi, Mr Rogard, car vous êtes assez coutumier de ce genre de réthorique lorsqu’il s’agit de stigmatiser les internautes.
Pour moi, la loi hadopi est morte-née. Elle est inapplicable et contrevient à une règle de base de la charte des droits de l’homme européen : la liberté de communiquer.
On a vu à quel point DADVSI a été inutile. Maintenant, il est très facile d’invectiver une personne qui a eu le courage de se présenter à une élection.
Je pense qu’un parlementaire aura toujours plus de légitimité à parler de textes de lois qu’une personne qui dirige une entreprise liée à la vente de galettes plastifiée, souvent remplis à 80% de titres très mauvais, et vendus à prix d’or.
Car je suis un « salaud de pauvre » qui préfère dépenser 20 € dans de la nourriture que dans un bout de plastique qui prendra la poussière sur une étagère.
Cordialement,
Donc, si je comprends, si on se permet de remettre en cause la loi HADOPI de manière argumentée et constructive, c’est parce qu’on est paranoïaque ? Belle technique, effectivement, à partir de là, quel que soit les arguments avancés, vous répondrez que c’est de la paranoïa.
En revanche, je vous signale qu’accusé quelqu’un d’être fou sans avancer aucune preuve relève de l’injure et de la diffamation, et que c’est sévèrement puni par la loi.
A bon entendeur.
SACD – Un combat pour la création … de richesses monétaires.
Enfin bon, on vous comprend, vous êtes payé pour démolir les opposants aux lois que la SACD veut faire passer. (quoique il n’est peut-être pas très malin de le faire sur le net)
Vas te cacher et bien!
Quel traitement faudrait-il vous prescrire pour que vous compreniez que quoique vous tentiez de faire pour contrôler ou (quête aussi réalisable que la quête du St Graal) filtrer les transferts sur Internet, les gens continueront de récupérer des contenus soumis aux droits d’auteur de manière illicite. L’étape suivante, c’est le cryptage pur et simple et là je vous demande ce que vous ferez? Peut être que ce sera le moment de vous dire que votre business plan est éculé et qu’il serait temps de faire quelque chose… trop tard!
game over
C’est ce que on appelle un article pas très objectif …
http://www.journaldunet.com/ebusiness/internet/interview/071004-sacd-propositions-mission-olivennes.shtml
pauvre mr rogard !
y aurait il presque 600 paranoiaques qui aurait voté cet amendement?
c’est faire bien peu de cas de nos deputés
j’espere que cet amendement sera definitvement adopté un jour, j’espere que les industries du disques, et les lobbyistes dans votre genre disparaitront, le plus rapidement sera le mieux
ne vous leurrez pas, vous savez que le vent tourne, et , c’est naturel, vous tentez de sauvez vos biens par n’importe quel moyen, memes les plus odieux et idiots, en attaquant vos propres clients
votre reaction serait elle due a la panique?
si vous n’etiez pas aussi condescendant, mauvais, on pourrait meme avoir pitie de vous
j’espere que vos enfants ne savent pas ce que vous faites, j’aurais honte de me regarder dans un miroir, si je tombais dans des manoeuvres aussi viles mais votre conscience n’a pas l’air de vous perturber
pitoyable
Je crains fort que ce délire en réseau ne soit une maladie contagieuse
Monsieur,
Vous faites de la manipulation de bas étage…
Ce bon Rogard essaye, comme pour la DADVSI, de promouvoir les lobbies en tournant en ridicule les défendeurs. Ridicule.
Mais bon, on est habitués à ce genre de gamineries.
Au final, c’est juste lui qui se tourne en ridicule.
L’argent a tendance à faire croire aux Hommes qu’ils sont intelligents parce qu’ils en viennent à confondre leur propre force avec celle qu’il empruntent aux autres… Grave erreur.
Que voulez-vous, les gens corrompus, ça ne sert à rien de discuter avec eux. Ils ne sont pas dans une optique de dialogue de toute façon.
Laissons faire les choses et fermons-là.
Les lobbies et leur insatiable péché de gourmandise se feront hara-kiri tout seuls.
Quand il y aura le feu au lac et que toutes leurs solutions auront lamentablement échouées, ils regretteront de ne pas nous avoir écouté… Pour les plus intelligents… Les autres continueront à accuser le piratage en agitant leurs fourches.
Après avoir lu quelques billets, je voudrais juste dire à ce cher Rogard que lorsque l’on a la vision étriquée du monde qu’il possède, et le niveau de connaissances ridicule qu’il étale, encore plus dans la sphère du réseau et de l’informatique (donc de l’économie de demain), on se contente de la fermer.
Un peu d’humilité ne vous ferait pas de mal.
Les délires paranoiaques faisant aux échos aux délires liberticides n’enlève rien au fond du problème : une autorité administrative indépendante avec des pouvoirs répressifs est une aberration juridique que vous pouvez défendre autant que vous voulez sans que cela ne change rien au droit communautaire.
Question à deux coupes de champagne : citez moi, je vous prie, une seule autorité administrative qui restreigne les libertés des citoyens pour autre chose que la prévention des atteintes au personnes. Et merci de citez une AAI tant qu’on y est.
Bonjour,
Pourquoi systématiquement traiter de paranoïaque, les citoyens qui percent à jour vos tentatives de malversations mafieuses et liberticides…?!
Il y a encore des etres dotés de raison et de capacités d’analyse en ce bas monde.
Il vous faut l’admettre…au mieux, être plus discret !
Nico
toujours pas compris comment vous voulez imposer cet objet obsolète qu’est le CD.
un tel déni et un tel aveuglement dans le refus des demandes de vos clients devrait justement vous pousser à consulter un psy pour savoir pourquoi vous fuyez la réalité….
Si c’est de la paranoïa de réclamer que les décisions de suspension de ligne ADSL soient prisent seulement par les autorités judiciaires et non par des commissions aux contours nébuleux, alors il me semble que des injections quotidiennes d’une bonne dose de DÉMOCRATIE vous serait nécessaire.
Dans un état de droit comme le notre, la possibilité de laisser une autorité administrative prend des décisions du ressort de la justice est intolérable!
Merci M. Bono d’avoir fait voter cet amendement.
M Rogard,
J’espère que cette avalanche de commentaires négatifs ne vous décourage pas de dialoguer avec les internautes. Certes, une référence à votre billet a été postée sur un site fondamentalement opposé à la loi Hadopi, il est donc normal que vous récoltiez en nombre des avis aussi unilatéraux, mais je crois aussi que les internautes sont en quêtes de réponses.
En effet, aussi bien lors de la préparation de la loi Dadvsi que pour Hadopi, les internautes ont cherché à interpeller par l’intermédiaire de forums ou de blogs personnels des personnalités qui soutenaient ces lois pour leur demander simplement: pourquoi ? Quelles sont vos raisons personnelles, véritables, de souhaiter l’entrée en vigueur de ces textes de loi qui à nous, internautes, semblent extrêmement dangereux et inadaptés, quelque soit le regard que l’on porte dessus ?
Et généralement c’est toujours à un mur de silence que l’on se heurtait. Parfois une réponse très brève et assassine mais jamais d’échange constructif.
Alors je vous le demande, M Rogard, vous qui semblez oser la confrontation direct de vos idées, ne vous découragez pas !
Car lorsque l’on soulève des questions délicates et qu’on ne trouve de réponses nulle-part, on a encore plus l’impression de se faire avoir par des personnes mal intentionnées. Alors que le dialogue peut amener tout le monde à se remettre en question, du moment que chacun cherche uniquement, sincérement, une solution meilleure dans son ensemble et pour chaque partie.
J’ai eu le sentiment en vous lisant de peut-être avoir trouvé quelqu’un soutenant Hadopi par réelle conviction et pas par intérêt personnel/professionnel. Si cela est, j’espère que vous prendrez le temps et l’énergie de débattre avec ceux qui sont convaincu du contraire.
Au passage, je remercie les personnes qui prennent la peine de poster des commentaires cordiaux, même pour exprimer un désaccord. Veillons à rester respectueux dans ce genre de discussion, sinon elles mourront dans l’œuf systématiquement.
Traiter un adversaire politique de « paranoïaque », ca releve de la mauvaise foi, de l’insulte, du refus de débattre.
Vos écrits sont peu glorieux et manquent autant de classe que d’arguments, Monsieur Rogard.
Ah! ah! Pour quelqu’un qui passe son temps à stigmatiser les nouveaux usages en réseau, je vois que vous êtes rapidement passé maître dans l’art du troll !
toute remuneration qui se fera par vente de cd est deja mortes et enterres.deja quavec les cd vous avez berner tout le monde avec soit disant un produit jamais effacable et moin chere que la k7 vous vous etes tromper et avez berner tout le monde.les cd s’efface le prix est plus chere que la k7 mais bon c’est la faute a la tva et non votre cupiditée.apres une lois pour filtrer tout le reaseau est inaplicable en termes de cout et de moyens car le cryptage arrive deja a tres grands pas contre vous.de deux les elus on voter contre avec l amondements ce n’est pas pour rien car vous meme grand riches de la musique de droite vos propres amis politiques ne sont pas daccord avec vous.mais votre situation me rappelles quelque chose qui s’est passer il y a un an et que les francais on deja oublier.oui c’est vrai les francais on du mal a se souvenir.ce qui c’est passer il y a un an c’etait la crise financiere et nos chere elus de droite avais donner de l argent au grandes ofrtunes pour maintenir l economie et resultat aujourdhui ??? tout c’est casser la figure.donc voila monsieur vous ete comme ces grandes fortunes et ont sait comment vous agissez alors ne vous etonner pas que tout le monde soit contre vous, vos idee obsoletes et vos loi baffouant purement et simplement les droits de l’homme contre le saint €.vous aviez qu a accepter les accords des internautes quand c’etait possible.aujourdhui au mieu vous gagneriez pas un sous au pire vous vous ferz callaissez et moi jaimerai que la deuxieme solution soit celle qui se passera.en esperant avoir ete clair dans mes propos pour vous….
Je cherche des ressources qui défendent le projet hadopi. Est-il possible de trouver ça sur internet ? Ou est-ce que ça existe ? j’ai énormément de mal à en trouver.
@Vincent Maler : +1
Intéressant accroche à Troll que ce lancement par Numerama et votre légèreté dans le ton « paranoïaque ». Passons donc sur le troll et tentons un dialogue: puisqu’il s’agit de paranoïa, pouvez vous expliquer concrètement comment se fera la surveillance des échanges? Tentez un article pas à pas, qui décrit chaque étape de recueil d’information, chaque élément que vous collecté, votre critères de recherche etc. Il serait en effet intéressant que vous montriez aux analphabètes comme moi de l’informatique comment techniquement vous reconnaitrez automatiquement des fichiers pirates sans faire une liste de tout ce qui s’échange puis de faire des recherches là dedans.
Tant qu’aucun des défenseurs de l’Hadopi n’aura pas fait se pas à pas descriptif, les affirmations de paranoïa concernant le risque de surveillance par une autorité privé seront de la pure propagande. A vous la parole, vous avez tout votre blog pour tenter d’expliquer cela…
M. Rogard,
Je vous trouve tout d’abord bien agressif en parlant de délire paranoïaque (apparemment vos visiteurs, piqués au vif, vous le rendent bien).
Chaque internaute inquiet pour ses libertés individuelles se sent insulté par vous.
D’un point de vue personnel tout d’abord, concernant ce projet de loi, je ne tiens pas a être systématiquement fiché pour chacune de mes actions potentielles, pas même sur internet, et je croyais tout citoyen présumé innocent jusqu’à la preuve du contraire, constitutionnellement… Et lorsque justice est faite « soi-même » les dérives sont faciles et les limites n’existent pas. C’est bien le problème que me pose ce projet de loi et je suis heureux et soulagé que certains s’y opposent.
Cette parenthèse personnelle mise a part, je ne vois pas comment vous rendez service a votre cause:
– En vous opposant d’une part aux droits fondamentaux des citoyens, et je vous le rappelle, de vos clients.
– En vous montrant d’autre part insultant et méprisant envers ceux qui défendent ces droits
Vous contribuez simplement à mettre l’opinion publique (déjà bien remontée) contre les créateurs, les auteurs et les éditeurs.
Alors je me permets de vous donner un conseil, pour votre propre bien et celui des intérêts que vous croyez défendre: cessez de provoquer de la sorte ceux qui vous font vivre et essayez de comprendre pourquoi les industries culturelles ont une si mauvaise image.
En bref, mettez vous un peu « en phase avec les mœurs du temps ».
Mais attention la désillusion risque d’être rude car le mal est fait et je présage qu’il sera difficile de regagner la confiance des consommateurs.
Ceci dit j’ai peut-être tort et vous avez peut-être raison, mais l’opinion publique est une puissance redoutable que vous devriez ménager (selon moi de la sorte):
– premièrement en défendant publiquement les droits de vos clients finaux et en vous opposant a ce projet de loi.
– Ensuite en trouvant comment il est possible de concilier les libertés individuelles et l’intérêt général avec vos propres intérêts
Mais… je lis les commentaires, et je ne vois aucun soutien à Pascal Rogard, sur son propre blog :/
Edifiant ? ou juste revelateur ?
Voilà ce que gagnent ces lobbyistes :
– je n’achète aucun jeu, CD, film, etc protégé par des DRM. L’utilisation bridée d’un bien payé fort cher est tout bonnement inacceptable. Je soutiens la création en achetant directement sur les site d’auteurs et interprètes qui, eux, ont compris que l’on souhaite jouir pleinement des biens culturels : transferts sur Ipod, sur Box multimédia, gravure….
– je boycotte et appelle au boycott les gens autour de moi en leur expliquant qu’ils se font baiser (excusez moi du terme) en achetant un produit dont ils ne pourront jouir indéfiniment (voir les exemples récents de fermeture des serveurs DRM empêchant un acheteur d’écouter une musique ou regarder un film acheté légalement).
Quand vous (les lobbyistes des majors) aurez compris qu’à vous arc-bouter sur un modèle totalement dépassé nuit réellement à la création, il y aura peut-être des consommateurs qui reviendront sur le marché (voir l’exemple de l’Espagne). Réveillez-vous !! Nous sommes en 2008 !!
Les sites de la SACEM et autres organisations ont toutes plus ou moins d’infos à ce sujet… Mais bon c’est l’équivalent de la FAQ du site officiel des DRM, une mauvaise hors du commun… Du style nous ne pouvons avoir d’idées liberticides, c’est pour votre bien, nous sommes parfaits…
Après des ressources indépendantes ventant les mérites du projet hadopi (une quadrature du net inversé en sommes), je n’en n’est jamais entendu parlé… Mais il n’y a pas de pire sourd que celui qui ne veut entendre… Notre hote sera le plus à même de vous informez sur ce point.
Je ne suis pas le lobbyiste des majors. La SACD ne regroupe que des personnes physiques environ 45000 auteurs qui essayent de vivre de leur travail de création dans les domaines du spectacle vivant de la fiction audiovisuelle, radio et cinématographique.
Vous pourrez trouver toutes les informations sur le projet de loi » création et Internet sur le site du ministère de la culture. (http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/index.htm)
Le débat sur un projet de loi de cette importance est sain et nécessaire et il aura lieu au Parlement.
Je persiste et signe :prétendre que l’Hadopi permettra de connaitre les orientations sexuelles et les opinions des internautes relève du délire paranoïaque. Si tel était le cas la France étant un état de droit le Conseil d’Etat aurait émis un avis négatif sur le projet de loi et je me serai avec beaucoup de créateurs engagé dans une opposition frontale à un tel projet menaçant les libertés publiques.
La contrefaçon numérique est un fléau pour les créateurs et la SACD a toujours mis en avant la nécessité de développer des offres légales attractives ce qui suppose aussi une action pédagogique pour endiguer la contrefaçon numérique.
Qu’ils adoptent cette maudite loi.
Elle produira des effets identiques à ceux de la défunte DADVSI.
De toute façon, le risque d’inconstitutionnalité restera d’actualité. Sans même parler de la contradiction probable avec les dispositions européennes…
Et quand bien même le texte était voté et mis en oeuvre, l’histoire (récente) du net est limpide : les tentatives de bridage ont toujours été contournées. Le réseau regorge d’ores et déjà de dispositifs d’échanges équipés de systèmes de brouillage rendant impossible l’identification des utilisateurs. On appelle ça le P3P.
Mais au-delà de ça, il faudrait tôt ou tard que les décideurs et leurs lobbyistes attitrés prennent conscience que le succès du P2P n’est que partiellement lié à la gratuité. C’est un phénomène qui illustre avant tout une nouvelle demande du consommateur.
S’ils considéraient les réseaux comme un concurrent au sens économique, et pas comme un adversaire au sens judiciaire, ils franchiraient un grand pas.
En attendant le CA / an de l’industrie musicale continue de s’effondrer.
Et si aucune révolution éco (type abandon de la chronologie des médias) n’est lancée avant l’explosion de la fibre optique, c’est l’industrie cinématographique qui sera touchée de plein fouet.
Lorsque les maux sont d’ordre stratégico-économique, c’est aux opérationnels et pas au législateur de s’adapter.
Dommage que des notions pourtant élémentaires ne soient pas entendues par l’industrie culturelle.
Napster c’était il y a 10 ans. Le conservatisme de l’industrie est frappante. Et pendant ce temps, M. Rogard creuse la tombe des professionnels qu’il est précisément censé protéger.
>
Ce genre de propos injurieux ne peuvent que nuire à votre image et au message que vous tentez de passer.
De plus, techniquement vous vous trompez.
La mise en de flicage automatique, même si elle n’a pour but que d’essayer d’intercepter les échanges illégaux d’oeuvres copyrightés peut facilement intercepter tout ce que transmet un internaute depuis son ordinateur, et fatalement celui-ci transmettra des données personnelles lors de ses échanges écrits avec ses connaissances. Ce n’est qu’une histoire de réglages
En clair, en installant de tels dispositifs techniques chez les FAI vous faites entrer le loup dans la bergerie, que cela soit délibéré ou non.
Nous n’accepterons pas que vous sacrifiez la liberté publique au profit de quelques intérêts privés.
Les majors n’ont qu’à s’adapter à la loi du marché dont on nous rebat les oreilles. Offrir de meilleurs services que les logiciels p2p, plutôt que d’essayer de piéger les internautes dont ils ont oubliés qu’ils sont également leurs clients.
Ce dispositif répressif n’aura pour effet que de nous enterrer dans une guerre des tranchées, avec les consommateurs-internautes d’un côté et les ayant-droits de l’autre.
Méfiez-vous, les appels au boycott se multiplient.
Encore une information erronée, il n’est prévu aucun dispositif de contrôle chez les FAI.
Il serait intéressant d’avoir des réponses sur le fond de votre part :
– est-il normal qu’une entité administrative puisse détenir un pouvoir coercitif sans intervention du pouvoir judiciaire ?
– que pensez-vous de la généralisation des DRM ?
– trouvez-vous qu’il est normal de brider les transferts d’une oeuvre protégés par DRM alors que l’acheteur a déboursé le juste prix pour en acquérir la jouissance ?
– croyez-vous réellement que les « pirates » ne se tourneront pas vers des solutions alternatives (newsgroups, P2P crypté, enregistrement « à la volée » de vidéos streamées…) ?
– ne pensez-vous pas que l’offre légale ne satisfait pas les amateurs de musique de part la taille de son catalogue face au réseaux P2P ?
– trouvez vous que le consommateur paye les services de téléchargement légaux au « juste prix » en comparaison avec les supports physiques ?
Merci d’avance de vos réponses.
Bonjour,
Tant de commentaires en votre défaveur devraient vous faire réaliser que:
– Soit vous avez tort
– Soit votre manière de communiquer ne vous permet pas d’être compris
Dans les deux cas, remettez-vous en cause.
Une chose est sûre, c’est que votre image (lobbyistes, majors et défenseurs d’un business model dépassé, « artistes » soutenant l’HADOPI…) n’est pas très reluisante, vous faire haïr des consommateurs est-ce un but à atteindre? parce que dans le genre vous faites très fort.
Dénigrer de façon condescendante et insultante vos opposants ne fera qu’accélérer votre fin.
Rogard « La contrefaçon numérique est un fléau pour les créateurs et la SACD a toujours mis en avant la nécessité de développer des offres légales attractives »
-> offres attractives = encore une guerre entre consommateur et les ayants droits. De toute façon aucune inquiétude à avoir d’autre moyen de contournement seront mis en œuvre (et ont déjà commencé) et ne fera qu’aggraver le problème. Ces offres ne tiennent pas compte de l’INTERET REEL des consommateurs mais surtout de celui de vos porte-feuilles.
Licence globale, distribution direct Artiste-Consommateur sont des solutions mieux adapter à la société d’aujourd’hui.
« La contrefaçon numérique est un fléau pour les créateurs…. »
La contrefaçon numérique a explosé ces dernières années pour une raison simple : le support physique est une contrainte et est complètement inadapté à l’offre matériel (baladeurs mp3, lecteurs vidéo portables, NAS, etc).
Ce qui est un fléau, non pas pour les artistes, mais pour les maisons de disques, c’est qu’elles n’ont pas su offrir une réponse adaptée à ces nouveaux besoins : on commence à peine à voir des offres intéressantes sans DRM !
Le CD est mort depuis un moment (je n’ai personnellement jamais eu ni CD, ni lecteur CD), et pourtant il reste pour beaucoup de maison « de disque » (même le nom est obsolète…) le seul support de diffusion.
Avant la démocratisation d’internet, les moyens de profiter d’œuvres culturelles chez soi, était soit par la radio / télé, soit en achetant des supports physiques comme les cassettes audio, video, cd, dvd, etc.
Avec internet, il y a un 3ème moyen, et les majors l’ont complètement ignoré pendant des années.
Ce que vous souhaitez, à vouloir faire passer cette lois, c’est que tout ceux qui se procure illégalement les médias au format qui leur convient (MP3 sans DRM, video sans support physique, etc) se tournent vers les offres légales souvent plus restrictive et de moins bonne qualité (DRM, qualité audio moyenne, etc.), mais c’est un peu tard…
Ce n’est pas au consommateur de payer aujourd’hui vos erreurs stratégiques passées, vous ne pouvez vous en prendre qu’à vous et il vous faudra juste être patient, et proposer des offres encore plus intéressantes que si vous les aviez proposée au bon moment, si vous voulez avoir une chance de survivre…
Réponse aux questions courtoisement posées par Stony
Il n’y a rien de choquant à ce que des autorités indépendantes puissent avoir un pouvoir coercitif dès lors qu’elles agissent sous le contrôle des autorités judiciaires ce qui sera le cas de l’Hadopi.
J’ai exprimé à plusieurs reprises dans ce blog mon hostilité à la généralisation des DRM et surtout à ceux qui limitent la possibilité pour les consommateurs d’effectuer des copies privées.
Il est clair que les pirates endurcis trouveront des solutions de contournement des nouvelles dispositions législatives, mais l’objectif est de faire prendre conscience à la majorité de nos concitoyens qu’il convient de cesser des pratiques illicites et d’utiliser les moyens de téléchargements légaux qui sont les seuls à permettre de rémunérer les créateurs et de financer des oeuvres nouvelles.
Je pense que l’offre légale a beaucoup progressé dans le domaine de la musique avec notamment des systèmes d’abonnement forfaitaire. Elle est encore par contre encore trop limitée dans le domaine du cinéma et des oeuvres audiovisuelles.
Je pense que les offres dématérialisées sont très compétitives par rapport aux offres concernant les support physique ce qui est logique compte tenu des économies qui peuvent être réalisées sur la structure de distribution.
message pour iolco51
merci de renvoyer votre commentaire
M. Rogard,
Tout d’abord je suis très content que le dialogue soit ouvert ici, ce n’est pas une chose facile, et les informations présentées aux internautes sont souvent peu claires.
Vous dites: « Je persiste et signe :prétendre que l’Hadopi permettra de connaitre les orientations sexuelles et les opinions des internautes relève du délire paranoïaque. Si tel était le cas la France étant un état de droit le Conseil d’Etat aurait émis un avis négatif sur le projet de loi et je me serai avec beaucoup de créateurs engagé dans une opposition frontale à un tel projet menaçant les libertés publiques. »
Je ne suis pas d’accord et c’est un sujet d’inquiétude pour moi.
A partir du moment ou une « autorité » privée peut recueillir les informations qu’elle désire en toute légalité:
– Quelle limite va-t-elle se fixer? Car il n’y a pas de limite virtuelle au traçage des fichiers. Quels sont les moyens de contrôle? (puisqu’ils ne sont pas, a priori, judiciaires)
– La CNIL impose un droit d’accès et de rectification a l’information nous concernant… Bizarrement, je n’ai pas l’impression que les fichiers récupérés y soient sujets et je trouve cela inquiétant.
– Cette loi autoriserait une autorité privée a « obtenir justice » elle même, sans aucune procédure judiciaire. Est-ce raisonnable d’ouvrir une telle porte?
– C’est un peu comme si l’on autorisait une entité privée a mettre en place autant d’écoutes téléphoniques qu’elle désire, sur un quelconque nombre de cibles, sans contrôle possible. N’importe qui devient flic?
– Si toutefois cette autorité a des limites dans ce qu’elle peut tracer ou ficher… Qu’en sera-t-il de la suivante?
– Selon moi l’enjeu n’est pas le projet de loi en lui même, qui a de bonnes idées, mais la porte qu’il ouvre, le précédent qu’il crée. Est-il vraiment pertinent de sacrifier les libertés individuelles (secret de communications, présomption d’innocence, droit d’accès aux informations nous concernant…etc.) sur l’autel de la préservation des créateurs, producteurs et éditeurs?
« La contrefaçon numérique est un fléau pour les créateurs et la SACD a toujours mis en avant la nécessité de développer des offres légales attractives ce qui suppose aussi une action pédagogique pour endiguer la contrefaçon numérique. »
Je suis d’accord avec le premier point: La contrefaçon numérique est certainement un fléau pour les créateurs.
Mais les offre légales vraiment attractives n’existent plus depuis l’avènement du DVD et de ses protections géographique et CSS ridicules. Depuis lors les industriels rivalisent d’ingéniosité pour déposséder leurs clients des œuvres qu’ils achètent légalement.
La contrefaçon numérique est depuis devenu le seul moyen de jouir pleinement d’une œuvre, que ce soit une vidéo, de la musique (fichiers avec DRM et CD avec CopyControl), ou bien certains jeux vidéo.
Est-ce que l’offre légales attractive dont vous parlez ne serait pas un format non protégé? Que l’on peut copier pour lire sur des appareils nomades, dans son salon, sur son PC , même avec un système tel que linux?
Il faut commencer par la, car c’est le vrai souci actuel, le consommateur ne possède plus la possibilité de jouir de l’œuvre qu’il a légalement acheté. Les gens sont très attachés a la notion de propriété (qui est un peu la base de notre civilisation).
Enfin quel est impact de ce projet de loi dans l’opinion?
Car il est vrai que les appels au boycott se multiplient, et que de plus en plus de monde considère que ne pas acheter un produit culturel est devenu une action citoyenne. Et cela aussi c’est un vrai problème pour vous les créateurs et donc la création artistique en général.
Les supports numériques actuels, c’est comme si on nous vendait un livre que l’on n’aurait pas le droit et la possibilité de prêter, que l’on ne pourrait lire qu’avec une paire de lunettes précise d’une certaine grande marque et dans certains lieux uniquement. Sachant que le fabricant de lunettes peut a tout moment fermer ses portes, nous empêchant a tout jamais de profiter a nouveau de notre bouquin. Voyez-vous le souci?
Je trouve votre article à propos du commentaire de Guy Bono très représentatif du comportement général des défenseur de la loi « création et Internet ».
Il suffit de vous relire :
« La première explication ne souffre aucune discussion […] »
Et ensuite :
« Quant à la deuxième […] elle relève d’un discours politicien en phase avec les moeurs du temps »
Très instructif, mais je ne vois pas de réponse là-dedans. Je crois que personne n’est dupe, votre petite prose satirique ne sert qu’à éviter de rentrer sérieusement dans le débat, qui se trouve pourtant être sujet à bien des polémiques.
Juste un petit rectificatif l’Hadopi n’est pas une autorité privée mais une autorité publique independante comme le CSA, ou L’ARCEP.
« First they ignore you, then they laugh at you, then they fight you, then you win. »
Nous sommes entre l’étape 2 et 3…
J’attends impatiemment la suite.
Bonjour,
Vous pensez sérieusement que l’on ne voit pas le jeu du gouvernement ? Ca marche pe avec ceux qui ne connaissent ni le sujet ni internet mais je ne suis pas dupe.
Depuis quand une organisation privée ne dépendant pas de la justice est-elle en mesure de priver un individu de l’acces au net ?
Comment justifirez-vous le flicage à grande échelle des internaute ?
Croyez-vous que vous pourrez avoir réellement une vision d’ensemble des activité des internautes sans que cela tourne à la loterie pour malchanceux ?
Espérez-vous vraiment que l’on accepte une loi qui part du principe que chaque internaute est coupable et qu’il lui revient de prouver son innocence en parallèle du fait que l’etat ne sera pas tenu d’avoir un flagrant délit constaté pour lancer la procédure ?
Croyez-vous que nous nous laisserons faire sans faire appel à la cours européenne ?
Cela ne vous dérange pas (vu qu’en france on est habitué à la double peine) que l’internaute ait à payer son abonnement durant la période de suspension ?
Je crois que vous défendez un texte, les idées d’un gouvernement et donc un gouvernement qui non content de travailler pour enrichir le systeme et quelques privilégiés, est passé maitre dans le mépris, la mauvaise foi et le mensonge calculateur.
Nous ne sommes pas encore tous des moutons Mr Rogard. Ce n’est pas parceque certain d’entre nous dénonce les manipulations de l’etat qu’ils sont paranoïaque. Il est vrai que c’est un outil politique que de faire passer ce qui dérange pour fou. Cela permet de catalyser les spectateurs dérangé vers l’idée que le systeme est bon mais que cet élément le menace et cela permet de ne pas rentrer dans le débat qui mettrait bien mal vos arguments.
La mauvaise foi et la démagogie sont facile à percer à jour.
Cordialement,
Jugg
La loi Création et Internet prévoit une procédure en deux temps : l’envoi d’un premier message d’avertissement, puis un second, avec une procédure expéditive, puisqu’il n’y a aucun recours préalable au juge.
Ainsi, une personne morale de droit privé, habilitée législativement à la surveillance des réseaux, peut se faire justice elle-même, passant outre les règles les plus primaires du droit : régime de « preuve aléatoire », fondée sur des présomptions d’infraction, et absence de contradictoire et de motivation, puisque l’internaute n’a pas accès au juge.
Ce n’est que plus tard, au troisième avertissement, que le recours juge judiciaire est saisi, alors qu’il est bien souvent trop tard pour la personne, promise à être fichée dans un sinistre répertoire, pour une durée indéterminée.
Cette loi est donc contraire à la Convention Européenne des Droits de l’Homme, violant l’article 6§1 (droit à un procès équitable) et l’article 13 (accès au juge).
L’Hadopi est une autorité publique et pas une personne morale de droit privé mais il n’est pire sourd…. et vous connaissez la suite.
Quant à l’avertissement, ce n’est bien sûr pas une sanction mais une information qui s’adresse à l’abonné qui peut parfaitement ne pas être au courant de l’usage qui est fait de sa connexion.
Faire un procès pour un avertissement, voilà une bonne nouvelle qui réjouira la profession des avocats.
L’Hadopi est certes une AAI disposant de prérogatives de puissance publique et d’un pouvoir de sanction, nous ne reviendrons pas là dessus.
J’entends par « personne morale de droit privée » les sociétés mandatées par les professionnels du secteur, qui auront la lourde charge de relever aléatoirement des listes d’IP, déférés par la suite à la Haute Autorité.
Comment peut-on accepter cette situation, alors que le Conseil d’État a par exemple affirmé à plusieurs reprises l’interdiction de déléguer à des sociétés privées la surveillance des voies publiques afin de constater des infractions au stationnement?
De plus cette loi crée un nouveau régime (injustifié) de responsabilité du fait d’autrui, puisque le propriétaire de la ligne sera responsable des agissements délictuels d’un voisin indélicat qui aura déjoué la sécurité de son modem. Certes, il est juridiquement possible d’invoquer que sa ligne a été piratée, mais en pratique, il sera impossible de le prouver, sauf à recourir à une expertise onéreuse et incertaine dans ses effets…
De plus, en tant que diplômé en droit public, vous savez probablement que toute sanction administrative doit être proportionnée à l’infraction constatée, donc en tout état de cause la sanction doit être en rapport avec le préjudice subi.
Le piratage est certes préjudiciable aux intérêts des ayants droit. Mais la suspension d’une connection internet pour une durée laissée à la discrétion d’une AAI, est-elle proportionnée au préjudice subi, s’élevant à une poignée d’euros? Sachant que l’internaute est coupé d’un accès à la culture et à la communication moderne…
Il faut reconsidérer entièrement le projet de loi Création et Internet:
– la licence globale « légale » risque prochainement de faire son apparition (Apple a pour projet de créer un système forfaitaire mensuel de téléchargement définitif de titres de façon illimitée, sans DRM).
– Il parait nécessaire de faire constater toute infraction par une autorité de police légitime donc publique.
– La sanction doit donc être proportionnée à l’infraction.
– Le blacklistage d’internautes doit être appliqué dans des conditions procédurales conformes à la constitution: l’AAI qu’est l’HADOPI n’est qu’une autorité administrative, le juge doit contrôler la procédure et disposer du pouvoir de sanction finale. Des moyens de recours suspensifs doivent être possibles, afin que l’internaute accusé d’actes de piratage ne puisse pas faire l’objet d’une suspension de son abonnement à tort…
Pascal Rogard, je vous rappelle que la Paranoia est une affection psychiatrique parfaitement définie et qu’en utilisant ce terme à l’encontre d’une personne, vous en faites le diagnostic médical ! Autrement dit, vous ne faites ni moins ni plus que de l’exercice illégal de la médecine (PS; j’ai vérifié que vous n’étiez pas inscrit à l’Ordre des Médeçins)
Vous, un ètre si sensible à la légalité, vous aurez à coeur, surement, de vous excuser publiquement pour cette illégalité qui ne souffre aucune discussion, d’autant que vous utilisez ce terme comme une insulte, sans aucun égard pour l’ensemble des patients qui en souffrent pendant de longues années, ce qui est bien lamentable !
Ce n’est pas Hadopi qui collectera les « preuves » mais bel et bien une ou des sociétés privées, quant à « l’information » dispensée celle-ci revêt la forme d’une diffamation privée tant que l’exception de vérité n’a pu s’exercer et point besoin d’avocat pour engager la démarche judiciaire, loi de 1881, (attention toutefois au délai de prescription de trois mois).
En ce qui concerne les preuves, au vu des prétentions affichées (10000 « avertissements » par jour) et compte tenu du passif de nos amis américains : MPAA, RIAA, BSA (assignation d’un SDF, d’une grand mère n’ayant jamais touché un ordinateur, d’une imprimante en réseau, d’une personne décédée…), permettez moi d’avoir des doutes sur la nature irréfragable des « preuves » en question.
Alors oui, l’attaque sera le meilleur moyen de défense, vu que le législateur défaillant renvoie à des décrets hypothétiques les modalités d’appel *après* que la sanction soit effective.