La prisonnière espagnole
21 mars 2010 par Pascal Rogard - économie numérique
La justice américaine lave plus blanc.
A ma droite Viacom qui contrôle Paramount pictures le légendaire studio hollywoodien et MTV ,à ma gauche You Tube filiale de l'empire Google au milieu the United district court southern distric of New York devant lequel les deux géants des médias déballent leur linge sale.
Viacom réclame à You tube 1 milliard de dollars pour avoir massivement et volontairement violé les règles du copyright et présente à l'appui de ses prétentions des mels des fondateurs de You tube montrant qu'il savaient parfaitement que leur site était un nid de vidéos pirates, mais que cette activité illicite participait de leur stratégie de conquête de parts de marché.
A ces accusations, You tube a répondu en affirmant que des employés de Viacom auraient volontairement mis en ligne des vidéos trafiquées pour donner l'illusion de vidéos piratées et nuire ainsi à la réputation du site.
Un scénario digne de David Mamet où l'on découvrira peut-être comme dans "la prisonnière espagnole" le role mystérieux d'une vénéneuse créature.
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Commentaires (1)
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« Viacom, a par ailleurs révélé des échanges écrits entre les dirigeants de Google antérieurs au rachat de Youtube. Dans l’un d’eux, écrit six mois avant le rachat de Youtube, un responsable de Google Video exprime son scepticisme à l’idée de racheter la plate-forme vidéo, estimant que 80 % de ses contenus sont illégaux. De son côté, Google cite un e-mail interne de Viacom datant de 2006, dans lequel des dirigeants du groupe audiovisuel évoquent leur tentative de racheter Youtube avant le moteur de recherche. » (source:jdn)
A ce niveau là, c’est plus du linge sale, c’est une guerilla de cour d’école 😉