Dégage

11 avril 2011 par - Weblog

Le magnat des médias australo-américain (américain pour contourner les règles de propriétés des médias ) Rupert Murdoch a assis une part de son pouvoir sur l'intimidation à l'égard d'une classe politique britannique qui peut avoir quelques écarts à cacher.

Mais les scandales dévoilés par les tabloids viennent comme un boomerang de se retourner contre le propriétaire de " The news of the world " à la suite des révélations montrant que l'espionnage des téléphones et des boites vocales alimentait les chroniques les moins ragoutantes.

Ceux qui avaient suivi lors de la conférence audiovisuelle de Birmingham, son discours terroriste à l'égard de la BBC , ne regretteront pas les ennuis que du moins peut-on l'espérer lui créeront ses déplorables méthodes .

Mais cette petite réjouissance ne compensera jamais le mal qu'il a fait au cinéma britannique en obtenant pour ses chaînes à péage des obligations infinitésimales.

Mais qu' a donc fait l'auteur et metteur en scène Olivier Py pour être débarqué sans explications de la direction de l'Odéon théâtre par son ministre de tutelle. A t-il espionné ses acteurs ? Laissé trainer des mégots mal éteints dans le foyer ? Eu l'audace de créer un spectacle intitulé Adagio (Mitterrand le secret et la mort) ?

Comme le note la dépêche AFP annonçant son éviction :"Frédéric Mitterrand a rendu hommage au remarquable travail accompli par le metteur en scène et l'ensemble des équipes du théâtre de l'Odéon...."

Rien n'est plus détestable que l'arbitraire.

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