La belle équipe
28 février 2012 par Pascal Rogard - audiovisuel
Le cinéma français n'en finit pas de planer au dessus des sommets .
Sommet du box office français, mais aussi étranger pour " intouchables " sommet de la renommée internationale pour "The Artist " qui avant la consécration suprême de devenir le film des Oscars 2012 avait collectionné les récompenses dans de nombreux pays
The Artist est d'abord l'œuvre de Michel Hazanavicius qui après les succès d' Oss 117 a souhaité abandonner Hubert Bonisseur de la Bath pour l'aventure plus personnelle d'un film muet en noir et blanc hommage à une époque ou les vedettes de cinéma vivaient vraiment à Hollywood .
Ce film est aussi celui de Thomas Langmann digne héritier des audaces de son père Claude Berri qui avait coutume de calculer combien un film pouvait rapporter en laissant sans lésiner au metteur en scène tous les moyens de s'exprimer.
Il appartient aussi aux acteurs et en particulier à Bérénice Béjo et Jean Dujardin qui ont su retrouver la gestuelle du muet avec un étonnant naturel et contribué par leur présence chaleureuse à sa renommée internationale
Et puis invisible, il y a une armée de techniciens et d 'ouvriers ceux dont on ne voit les visages que rarement mais qui donnent le meilleur d'eux mêmes pour la perfection du cinéma .
Et n'oublions pas les investisseurs qui ont su embarquer pour cette croisière au long cours: Warner France, Canal plus, France 3 cinéma,Studio 37 et aux USA les frères Weinstein ou lui donner son élan comme Thierry Frémaux qui sélectionnant le film au festival de Cannes permit à Jean Dujardin de conquérir son premier trophée, puis lui offrit cette merveilleuse projection à Lyon dans la halle Tony Garnier en ouverture du festival Lumière.
Le cinéma français a vécu des moments de grâce qui rendent bien vaines les querelles des amis des tuyaux ou des bouzins technologiques, des heures rendues inoubliables par la magie du cinéma qui n'est pas près de s'éteindre.
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Commentaires (2)
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« Le cinéma français a vécu des moments de grâce qui rendent bien vaines les querelles des amis des tuyaux ou des bouzins technologiques, des heures rendues inoubliables par la magie du cinéma qui n’est pas près de s’éteindre. »
Encore une fois vous faites preuve d’un culot à toute épreuve. Ces querelles censées être vaines sont celles que VOUS et tous vos amis prétendument défenseurs de la culture avez voulues.
Mais finalement si on vous écoute, on se dit que tout va pour le mieux dans le petit monde du cinéma français. On ne peut qu’une nouvelle fois en déduire que votre prétendu combat pour l’art n’est que le fait d’une bande de lobbyistes de plus en plus gourmands.
J’ai pour principe de ne plus aller voir ces films primés dans l’auto-jugement résultant de ces couteuses manifestations d’onanisme collectif, si propres au monde du cinéma industriel. En général, je suis déçu.
En prime, autant faire directement un chèque a un lobby qui vous fait déjà les poches avec des taxes souvent injustifiées.
Désolé, mais quand je pense à ca, j’arrive plus à rêver devant la moindre de leurs productions.
Le terme « bouzin technologique » en dit par ailleurs long sur votre opinion!
Je trouve cela assez peu reconnaissant, ni même très futé, de la part d’une industrie qui dépends de la technologie sans laquelle elle ne saurait produire/enregistrer images et sons.