Renaissance
21 avril 2013 par Pascal Rogard - audiovisuel
L'exploitation cinématographique française se porte bien et l'essentiel des salles françaises sont désormais équipées pour la projection numérique.
Cette bonne santé est en partie imputable à un important effort d'investissement qui a profondément transformé le parc rejetant aux oubliettes les complexes des années 1960.
Ces écrans parfois qualifiés de timbre poste ont permis de faire face à la forte chute de la fréquentation liée au développement de la télévision, mais au prix de conditions de projection souvent peu satisfaisantes pour le public resté fidèle aux salles obscures.
L'avènement des multiplexes sous l'impulsion de Jérôme Seydoux allait tout changer et surtout favoriser un rebond inattendu de la fréquentation qui s'est progressivement déconnectée d' une offre à domicile toujours plus abondante.
L'exploitation est aussi le secteur professionnellement le mieux structuré réunissant autour d'une même fédération des entreprises très diverses bien loin de la balkanisation du microcosme de la production.
Il est particulièrement réjouissant que le mouvement de concentration des salles grâce souvent à l'appui des collectivités locales épargne dans les grandes et moyennes villes des cinémas de quartier témoignant de la renaissance de salles à l'architecture stylée comme le cinéma des cinéastes repris par l'Arp ou pas très loin le Louxor que la Mairie de Paris et sa mission cinéma ont entièrement rénové redonnant à ce lieu étonnant sa splendeur passé.
La diversité des films est essentielle, mais celle des salles et aussi de leurs animateurs souvent passionnés l'est tout autant.
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