Une journée particulière
21 juin 2007 par Pascal Rogard - Weblog
Le troisième jeudi du mois de juin est une journée particulière à la SACD puisqu'il voit se réunir pour une dernière fois le conseil d'administration sortant, les auteurs en Assemblée générale et le nouveau conseil d'administration qui élit pour un an son président et son bureau.
La première impression est la tristesse du départ de Sophie Deschamps présidente apaisante sachant s'intéresser à tous les répertoires et y consacrer temps et énergie.
Mais l'élection d'un nouveau président en l'occurrence Jacques Fansten est déjà le signal d'un nouveau départ et ce d'autant plus que Jacques avait salué mon arrivée à la SACD par un malicieux éditorial qu'il concluait ainsi:
"Pour ma part, quand j’ai choisi de quitter le bureau de l’ARP pour poser ma candidature au Conseil d’Administration de la SACD, je répétais à tous en riant que c’était pour me reposer de Pascal Rogard. Je ne savais pas encore qu’au même moment se décidait son arrivée ici. C’est peut-être tant pis pour moi, mais, je le crois, tant mieux pour notre Société… »
Un compliment que son retour à la SACD comme président me permet de lui retourner
Et puis comment ne pas terminer cette belle journée sans écrire ce magnifique poème de Blaise Cendrars que Georges Werler très apprécié et très impliqué premier vice président a lu avec beaucoup d'émotion pour clore son mandat.
Tu es plus belle que le ciel et la mer
Quand tu aimes,il faut partir
Quitte ta femme quitte ton enfant
Quitte ton ami quitte ton amie
Quitte ton amante quitte ton amant
La monde est plein de nègres et de négresses
Des femmes des hommes des hommes des femmes
Regarde les beaux magasins
Ce fiacre cet homme cet homme ce fiacre
Et toutes les belles marchandises
Il y a l'air il y a le vent
Les montagnes l'eau le ciel la terre
Les enfants les animaux
Les plantes et le charbon de terre
Apprends à vendre à acheter à revendre
Donne prends donne prends
Quand tu aimes il faut savoir
Chanter courir manger boire
Siffler
Et apprendre à travailler
Quand tu aimes il faut partir
Ne larmoie pas en souriant
Ne te niche pas entre deux seins
Respire marche pars va-t-en
Je prends mon bain et je regarde
Je vois la bouche que je connais
La main la jambe le l'oeil
Je prends mon bain et je regarde
Le monde entier est toujours là
la vie pleine de choses surprenantes
Je sors de la pharmacie
Je descends juste de la bascule
Je pèse mes 80 kilos
Je t'aime
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